Questions fréquentes
Qu’est-ce que la « médiation sur la base de la CNV » et en quoi est-elle différente ?
La Communication Non Violente, ou CNV, est un processus, mis au point et proposé par Marshall B. Rosenberg, psychologue clinicien collaborateur de Carl Rogers. Il vise à rappeler ce qui est essentiel dans les interactions humaines, et nous aide à améliorer la qualité de nos échanges et de nos vies.
Il s’agit d’une posture basée sur le constat – et le postulat – que tous nos actes sont motivés pour satisfaire un besoin universel et légitime. Ce point de départ nous permet une compréhension et une compassion plus profondes envers autrui. Il nous permet de voir derrière les stratégies (qui peuvent être détestables, destructives, violentes) la beauté et la bonté de l’être humain.
Ainsi, un lien authentique et constructif entre le médiateur et les parties en conflit est-il possible.
La médiation sur la base de la CNV est alors en mesure de faire émerger des solutions plus rapidement qu’en médiation « classique ». Les accords trouvés sont souvent plus durables.
Quelles sont les conditions de départ nécessaires pour une médiation fructueuse ?
Avant d’entamer une médiation, je m’assure de la participation volontaire des partenaires de conflit. C’est en effet un préalable essentiel du processus. Une autre condition essentielle, c’est la volonté des parties de faire des efforts, de considérer un mouvement de position (et pas seulement de la part de l’autre).
Il n’est pas forcément nécessaire (même si ça aide énormément) que les parties croient en la médiation ou à une possible transformation de leur conflit ; la simple curiosité et un peu de bonne volonté sont suffisantes pour commencer le processus.
Quel est le taux de réussite d’une médiation ?
Le taux de réussite du processus de médiation est très élevé. Les études et statistiques en Europe et aux Etats-Unis montrent des taux de réussite autour de 80 %.
Dans quel lieu exercez-vous ? Et quel est votre territoire d’intervention ?
Par souci d’efficacité, je viens la plupart du temps directement au sein des locaux de mes clients (organisations, entreprises). Dans certains cas, un lieu « neutre » est plus pertinent. Alors, je choisis une pièce ou une salle dans la commune que nous avons déterminée ensemble.
Je suis très mobile. Je me déplace de préférence en train, et je privilégie alors les villes dotées d’une Gare TGV. Au départ de Lorient, mon « port d’attache » en France, je me déplace régulièrement à Paris, Strasbourg, Rennes, Quimper, mais aussi en Allemagne et en Belgique.
De plus en plus souvent, les sessions se font aussi par vidéo conférence. Je suis formé et expérimenté à ces technologies et aux méthodes utilisées dans l’environnement virtuel.
Dans mon secteur spécialisé, comment pouvez-vous efficacement intervenir sans connaissances techniques ?
En tant que médiateur, je suis spécialisé et expérimenté en résolution de conflit et en management du changement. Les « problèmes » de confiance, de coopération, d’incompréhension découlent tous de la même source : du cœur de l’Etre humain.
Les parties en conflit sont les experts de leur désaccord, de leur situation particulière. Ils possèdent déjà les résolutions ; seulement en situation de conflit, ils ne peuvent pas y accéder.
Ainsi, et peu importe l’environnement, je crée l’espace et les conditions nécessaires pour rétablir le lien, pour permettre à nouveau un dialogue entre les parties, ce qui mène inévitablement à la coopération.
Et dans la dernière phase de la médiation, au moment de formuler et de formaliser les arrangements et les accords, l’assistance et les conseils avisés d’experts (juridiques, techniques) peuvent être utiles, voire nécessaires.
Combien coûte une médiation ?
Puisque chaque situation est différente (type de conflit, personnes concernées, lieu géographique) et mérite une réponse individuelle, je ne peux pas répondre par des chiffres à cette question.
Dans tous les cas, une médiation est beaucoup moins onéreuse qu’une procédure judiciaire. En règle générale, les parties retrouvent leur estime réciproque. Elles sortent du processus avec des liens renforcés, car toutes les deux sont gagnantes.
Ceci dit, je peux annoncer le prix de notre premier entretien : il est offert et sans engagement pour vous. Je vous soumettrai par la suite une proposition adaptée et chiffrée.
Mon cas est délicat. Quelles sont vos garanties au niveau de la confidentialité ?
La profession des médiateurs est soumise au secret professionnel et à la confidentialité des entretiens (en certain pays par la loi, comme par exemple en Allemagne et en Belgique, en France par adhésion à des chartes de déontologie professionnels). Le Code de déontologie du médiateur qui a été instauré en France rappelle aussi les limites au principe de confidentialité, à savoir : « Le médiateur ne divulgue ni ne transmet à quiconque le contenu des entretiens et toute information recueillie dans le cadre de la médiation… sauf obligation légale et risque de non-respect de l’ordre public. »
Bien entendu, je me soumets à la confidentialité pour l’ensemble de mes activités de consultant, coach et formateur.
La déontologie m’oblige aussi à refuser des missions et interventions dans des situations de conflit d’intérêt, des relations de dépendance et de partialité.
Est-ce que vos formations CNV sont cértifiantes ?
Je ne suis pas affilié à la CNVC (The Center for Nonviolent Communication); ainsi l’organisation ne reconnais pas mes formations comme qualifiantes en vu d’une certification.
Ceci dit, mes collègues et les centres de formation CNV en Europe, tiennent en règle générale compte des compétences réellement acquises, et cherchent avec vous le meilleure cheminement possible.
Et à un niveau personnelle, mes modules de formations sont souvent transformants – et ainsi bénéfiques – pour les participant*es.
Poser une question qui ne se pose pas est la plus sûre façon de prouver qu'elle se pose.
François Mitterrand